Le fonds ancien de la médiathèque rassemble environ 20 000 ouvrages datant du XIIe au XXe siècle.
En raison de leur fragilité et de leur valeur, les ouvrages du fonds ancien sont conservés dans une réserve climatisée et ne sont accessibles que sur demande motivée.
Regards sur le fonds patrimonial de la médiathèque de Fréjus
Un film de Didier Carrétéro et Georges Auclaire
Consultations soumises à conditions
La consultation des documents précieux (manuscrits, ouvrages des réserves), ainsi que des fonds iconographiques (dessins, estampes, cartes et plans) est soumise à l’autorisation du conservateur, sur justification de la recherche. Un document de substitution, parmi les collections numérisées, peut être éventuellement proposé.La communication des documents se fait uniquement sur rendez-vous.Pour aider à la recherche documentaire, un inventaire des collections est disponible en salle de lecture sous forme de fichier manuel. Se renseigner auprès des bibliothécaires. |
Historique
Le fonds ancien de la Médiathèque rassemble environ 20.000 ouvrages datant du XIIe au XXe siècle. Il provient en partie des saisies révolutionnaires réalisées dans les bibliothèques des grandes familles provençales, tels que les Castellane (branche des marquis de Grimaud et barons de Saint-Jeurs) ou les Valbelle de Tourves, ainsi que du couvent des Dominicains de Saint-Maximin, dont les livres furent dispersés en 1821 sur ordre du préfet Chevalier entre les villes de Fréjus, Draguignan et Brignoles. A cet embryon de 5.000 volumes vint s’adjoindre après 1905 les dépôts du grand séminaire et de l’évêché de Fréjus, soit environ 18.000 volumes. Installée d’abord dans l’ancien évêché devenu Hôtel de Ville, la « grande bibliothèque » fut transférée à la Villa-Marie en 1963. |
Les collections
Parmi les ouvrages les plus précieux figurent des manuscrits médiévaux tels que le Sacramentaire enluminé du XIIe siècle ayant appartenu au chapitre cathédral de Fréjus, ou le curieux traité d'hippiatrique, autrefois propriété de la famille Castellane.
La littérature religieuse, la théologie, dont un fonds janséniste, côtoient les traités de droit et de science parmi lesquels on signalera l’ Uranométrie de l’astronome allemand Jean Bayer parue en 1603, qui constitue la première cartographie de la sphère céleste, et dont le système de notation des étoiles reste toujours en vigueur.
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